Un peu plus de 90mn, soit 1h30mn, voilà le temps qu’aura duré la Conférence de presse donné par le camarade SORO Mamadou, Secrétaire Général de la Centrale Humanisme. L’intérêt des questions abordées a mobilisé toute la presse nationale et internationale.
Le samedi 29 novembre 2014, la Centrale Syndicale Humanisme n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour susciter la réaction du Gouvernement sur les questions qu’elle a jugé préoccupantes pour les travailleurs et les populations, en général.


De fait, SORO Mamadou qui animait la  conférence de presse, à son siège à Adjamé 220 logements, s’est de prime abord s’adresser au Premier Ministre, pour lui rappeler que les Centrales étaient en attente de la rencontre d’évaluation des réponses du gouvernement aux préoccupations des travailleurs. Cette rencontre

devrait avoir lieu en novembre 2014, mais aucun signal, selon lui, au 29 novembre 2014, n’indiquait la tenue de ce rendez-vous.
C’est ensuite qu’il abordé les questions factuelles. Ainsi, le SG de Humanisme a-t-il exhorté les pouvoirs publics à en faire davantage, en matière de lutte contre la maladie à virus Ébola. S’appuyant sur la géographie de la maladie, SORO Mamadou a montré que la Côte d’Ivoire était fortement menacée, aussi a-t-il fait des propositions pour l’équipement des  83 districts sanitaires du pays, en Équipement de Protection Individuel (EPI) et en thermomètre à infra rouge pour renforcer la vigilance épidémiologique, pour un budget de sept (07) milliards à peu-près.


Le deuxième sujet important, a été le coût du carburant qui impacte l’inflation. Alors que l’État s’était engagé auprès des partenaires sociaux, d’arrimer le coût du carburant à la pompe sur le cours du marché international, SORO Mamadou fait le constat que, depuis un peu plus d’un mois, les cours internationaux du pétrole subissent une baisse de plus de 33%, sans que cela ne soit répercuté à la pompe. Son exigence alors : que cette baisse de 33% soit automatique, à la pompe, ici.


Enfin, les questions quotidiennes sectorielles n’ont pas manqué d’être abordées ; ce fut, d’une part, le cas avec la situation des leaders syndicaux du port autonome d’Abidjan, victimes d’une mafia qui y sévit, certainement en complicité avec les dirigeants du port, et d’autre part, la situation de refus du dialogue social, au Ministère du Pétrole et de l’Énergie. Là, alors que les travailleurs réclament le paiement de leurs primes, légitimes, le Ministère se  barricade derrière la répression, au lieu d’engager véritablement des discussions avec les représentants des travailleurs.


Le moins qu’on puisse dire, c’est que les sujets n’ont pas manqué et la presse dans son ensemble n’a pas raté l’occasion d’échanger effectivement avec le Secrétaire Général de la Centrale Humanisme.


N.B : En téléchargement, l’intégralité du texte de la déclaration liminaire (Document PDF).